« Anatomies », 1930, où il déconstruit l’aspect familier du corps humain.
Dans mon projet personnel, j’aurai envie de partager ma vision d’une certaine beauté.
La fragilité, l’imperfection et la vulnérabilité décriront mon travail.
Ce sont trois mots qu’on retrouve dans l’humain.
Et j’aimerais valoriser ces trois mots dans mon travail en montrant la sensibilité qu’on retrouve dans la fragilité humaine.
Cette enveloppe qui nous entoure qui montre
le temps,
l’émotion,
la vie.
Trouver la beauté dans l’imperfection n’est pas facile.
J’ai souvent été attirée par les êtres qui dévoilent leurs fragilité et leur sensibilité, ils osent s’ouvrir, montrer la personne qui se cache en dessous de tout ces vêtements.
La beauté ne se révèle pas facilement et c’est pour cela qu’il faut la chercher.
Et c’est ça qui est beau dans la beauté qui n’est pas évidente à trouver.
Nous sommes aussi constamment exposé par des corps de femmes ou d’hommes qui sont « idéaux » dans les standards de beauté.
Minces,
grands,
valides
et jeunes.
Mais la perfection n’apporte aucune émotion car c’est l’irrégularité qui crée des sentiments.
Nous avons accès aux choses du monde, à nos émotions grâce à ce corps.
Et nous grandissons dans des corps que toute notre culture nous pousse sans cesse à complexer.
Des corps qu’on a envi de cacher parce qu’ils ne rentrent pas dans ces standards de « perfection ».
Alors que ce corps, au final, n’est qu’un lieu propre a soi, Ils sont tous différent les uns des autres.
C’est un lieu intime.
j’aimerai, ainsi, montrer ce qu’on ne perçoit que dans l’intime.
L’intime qui est définit comme étant ce « Qui est caché des autres et appartient à ce qu’il y a de tout à fait privé.
Qui est au plus profond de quelqu’un, de quelque chose, qui constitue l’essence de quelque chose et reste généralement caché, secret »
Dans la composition de mon travail, J’aimerai prendre des fragmentations de corps qui saisirait chaque détail intérieur.
Ils seront mis en avant par le cadrage, en coupant le corps pour en laisser voir qu’une partie qui renforcera la notion d’ « intime ».
Le cadrage est important dans mon travail parce que ça décrit l’endroit où s’est posé mon regard.
Pour montrer cet « espace privé » qui nous appartient et qui se définit comme étant
« une étendue physique au sein de laquelle se qui se déroule est inaccessible aux regards extérieurs … Sans être jugé par la société ».
Ce corps dénudé est le corps qui nous est donné à la naissance.
Au fil du temps, on ressent de plus en plus la pesanteur d’un corps qui change, se transforme et se fatigue.
Au file du temps, ce corps doté d’une délicatesse, se fane comme une fleur.
Il est doté d’une fragilité et d’une histoire qui peu se lire sur celui-ci.
Dans mes inspirations, je m’intéresse fort au travail de
Man Ray
« Anatomies », 1930, où il déconstruit l’aspect familier du corps humain.
Ainsi que L’étude de nus de Irving Penn
comme « Earthly Body I »,
« Earthly Body II », 1949-50
Pour l’instant comme technique je vais utiliser du crayon graphite et de la mine de plomb sur du papier Arches 250 gr.